dimanche 4 octobre 2009

le Graoully dans l'art et la littérature

Le Graoully prend place dans plusieurs œuvres, en peinture, en musique ou en littérature.
Rabelais, ayant séjourné à Metz, se souvient des "amples, larges et terrifiques mâchoires" de l’animal ; comme il le décrit dans son Quart livre. Bien que peu connu du public, Le Quart livre

Trois siècles plus tard, Verlaine enfant n’est pas moins effrayé par "le monstre en carton". Quant à Victor Hugo, il note, au sujet du dragon messin et de ses congénères de Troyes ou de Tarascon, que "toutes ces créations puisent dans leur propre nature cet accent énergique et profond devant lequel il semble que l’Antiquité ait parfois reculé".
Peintre, professeur de dessin, décorateur de théâtre, Auguste Migette (1802-1884) incarne la figure de l’artiste curieux et éclectique.

Féru d'histoire locale et d'architecture, il a intégralement légué à la Ville de Metz les oeuvres et les manuscrits qu'il a produits sa vie durant, lesquels constituent un témoignage exceptionnel. Il fait de nombreux croquis et dessins retraçant les monuments anciens avant qu’ils ne disparaissent et des peintures monumentales représentant les grands moments de l’histoire locale.

Passionné d’histoire médiévale, Migette s’intéresse rapidement à la représentation des épisodes majeurs de l’histoire messine, et il crée par ailleurs un dessin à l’encre de chine, daté de 1864, représentant saint Clément, premier évêque de Metz, près des ruines de l'amphithéâtre. Cette admirable composition figurant la scène du départ du saint et du serpent de l’amphithéâtre est certainement l’une des œuvres les plus fameuses de l’artiste.
est cependant d’une très grande valeur historique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire